Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

le blog de steph et elton

le blog de steph et elton
Publicité
2 avril 2005

la scene avant le concert

verone_elton_21

Publicité
Publicité
2 avril 2005

sans commantaires...

ver1

2 avril 2005

le concert vas t-il avoir lieu???

verone_elton1

2 avril 2005

VERONA – Samedi 25 mai 2002

VERONA – Samedi 25 mai 2002

“La pluie n’a pas gagné !”

Par Sacha Wicki

Devant plus de 25'000 personnes venues braver le mauvais temps, Elton a vraiment donné le meilleur de lui-même malgré les conditions… Respect à un artiste qui n’a à aucun moment renoncé, nous offrant de petits trésors !

Les Arènes de Vérone, un lieu mythique pour Elton John qui y a donné en avril 1989 un concert exceptionnel qui sera exploité en vidéo, et en CD bootleg ! Nous nous attendions à un véritable feu d’artifice musical et vocal et nous y avons eu droit !

Vers 19h30, nous avons pénétré dans l’enceinte de ce lieu magique… et la pluie s’est mise de la partie ! Une averse qui nous a laissé présager le plus mauvais pour ce concert, mais voilà qu’à 20h45, un petit quart d’heure avant le commencement, tout s’est arrêté, pour notre plaisir. Nous avions eu vraiment très peur. Les agents de sécurité nous avaient distribué des capelines en plastique pour nous protéger aux cas où !

Il est exactement 21h quand nous entendons les premières mesures de Funeral for a Friend / Love Lies Bleeding sous les délires d’un public venu en grand nombre. Elton arrive, habillé d’un costume marbré sombre et des lunettes aux verres mauves. Les premières notes de piano nous firent des frissons partout dans le corps… ça y est, c’est parti ! Quel bonheur de revoir le maître avec son band, formé de Guy Babylon aux claviers, Bob Birch à la guitare, John Mahon à la basse, Davey Johnstone aux guitares électriques, acoustiques, à la mandoline, et le retour du grand Nigel Olsson à la batterie. La première sensation que nous avons eu est la puissance du groupe ! Impressionnant ! Nous n’eurent pas le temps de souffler, après les salutations d’usage de la part d’Elton… voici qu’arrive Bennie and the Jets. Aucune remarque, sauf que son jeu de piano est toujours aussi magnifique et varié !

Là, nous arrivons à la première balade et c’est Daniel, qui n’a jamais été inséré dans une setlist aussi tôt. Someone Saved My Life Tonight suivra, toujours aussi apprécié, et puis vint le premier des six morceaux (un record !) du nouvel album “Songs from the West Coast”, Ballad of the Boy in the Red Shoes. Elton l’annonce en racontant l’histoire d’un jeune danseur malade du sida et disant que le gouvernement Reagan n’avait rien fait pour lutter contre cette maladie, et George Bush, après lui, n’a rien fait non plus. Un grand tube ensuite, qui a fait vibrer tout le site, Philadelphia Freedom. Là aussi, une puissance de jeu impressionnante ! Second titre du nouvel album, qui deviendra très vite un incontournable en live, Wasteland. Bonheur du public qui a vraiment droit depuis le début du concert à une avalanche de rythme et de bonne musique !

Rocket Man suit, avec ce que nous attendons tous : un solo de piano magistral. Et nous fûmes largement comblés ! Le “I’m a ro-ro-rocket…” de la fin fut toujours aussi excellent ! Un must de ce concert, parmi d’autres. I Guess That’s Why They Call It The Blues, dont il est bon d’entendre une version avec band après tous ces concerts solo…mais durant ce titre, la pluie s’est remise à tomber légèrement. Puis, les 1er et 2ème single du nouvel album, I Want Love et This Train Don’t Stop There Anymore, qui donnent ma fois très bien en live ! La pluie redoubla de force durant Take Me To The Pilot, à noter l’excellente intro au piano et le délire intégral de la fin !

Après quelques dizaines de secondes de flottement, les instruments furent couverts, ainsi que le piano car bien que la scène étant couverte au-dessus, il n’empêche que le fort vent n’aidait pas. C’est ainsi qu’Elton, un peu mouillé, décida de nous jouer quelques morceaux solo. Nous commencions avec Candle In The Wind qu’il dédiera à David LaChapelle, réalisateur de l’un de ses derniers clips. A noter que la presse italienne, le lendemain, dira que ce fut un hommage suite au décès de ce dernier… Etrange ! Nous eurent droit ensuite à une dédicace de Sacrifice aux gens qui ont construit la scène… serait-ce une pointe d’ironie et d’agacement de la part d’Elton ? Quoiqu’il en soit, c’est bien ainsi qu’elle a été perçue. Sorry Seems to Be The Hardest Word, toujours aussi belle en solo, avec les voix de Bob Birch et John Mahon, revenus sur scène. Puis, le morceau de Ryan Adams qu’Elton a repris depuis quelques mois, Oh My Sweet Carolina. Cela a déjà été dit sur d’autres sites, mais je le pense aussi : on a vraiment l’impression que la chanson fut écrite par Elton lui-même ! Elle est tout simplement merveilleuse. D’ailleurs, si vous prêtez bien l’oreille, les premiers couplets ont un faux-air de ressemblance avec Look Ma No Hands du dernier album… Non ? Durant American Triangle, les trois autres membres du groupe s’installèrent derrière leurs instruments et nous eurent droit à une belle fin de titre (nous pensions réellement que nous aurions droit jusqu’à la fin de la soirée à un concert solo !).

L’enchaînement fut de grand talent car la dernière note basse du titre fut prolongée pour démarrer sur Have Mercy On The Criminal qui réchauffa les Arènes avec cette pluie qui ne cessait pas de tomber. Un titre puissant et vraiment excellent qui n’a pas été jouée de puis fort longtemps sur scène ! Un autre titre assez rare qu’Elton joue depuis le début de la tournée, Holiday Inn, suivra, après une petite présentation. La présentation rituelle du groupe, suivi d’une petite explication concernant Tiny Dancer… légèrement erronée car il dira que le titre vient de l’album Goodbye… non ! Madman Across The Water. De justesse, il s’est repris. Il dédiera cette chanson à un certain Dario ainsi qu’à une Michelle de Venise. Original Sin, qui pour moi a de la peine à s’installer en live… Peut-être est-ce à cause de ce petit rythme du début qui ne me plaisait déjà pas trop en studio, bref !

Le feu était donné avec I’m Still Standing ! Quel délire et quel accueil ! Les premiers rangs furent totalement déchaînés… et je rappelle qu’il faut toujours compter avec la pluie incessante qui tentait en vain de nous gâcher la soirée ! Crocodile Rock, puissant à souhait, où Elton se leva, alla vers la droite de la scène, demanda aux gens de refaire une série de la-la-la-la-la… bref, une osmose totale entre l’artiste et l’audience ! Le 1er encore, Don’t Let The Sun Go Down On Me fut très bien accueilli comme à l’accoutumée, et nous terminions ce concert mémorable avec Your Song, sans oublier toutefois qu’Elton nous informa qu’il était très content d’avoir acheté un appartement à Venise, que nous étions vraiment très courageux de tenir avec ce temps de chien (et lui donc !) et qu’il nous remerciait de notre fidélité… On avait vraiment envie de lui crier merci nous aussi !

Chapeau bas à un artiste qui, malgré les conditions climatiques vraiment exécrables, a continuer à nous offrir un spectacle de qualité. Rien à dire !

Publicité
Publicité
Publicité